Aux prises avec d’importants feux de forêt qui ont nécessité l’évacuation de 1000 personnes, le maire de Port-Cartier estime que la municipalité et ses citoyens devront se préparer à faire face à ce style de state of affairs plus fréquemment à compter des prochaines années.
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Si l’enjeu des changements climatiques fait parfois grincer certaines personnes des dents, Alain Thibault, lui, ne se conte pas d’histoire et est conscient qu’il y a de fortes probabilities que le scénario actuel devienne, plus tôt que tard, un malheureux rendez-vous annuel.
«Ce sont des conditions qu’on ne souhaite pas revivre, mais par contre, avec les changements climatiques, je pense qu’on va devoir y faire face encore dans les années futures», a-t-il soulevé en conférence de presse dimanche.
Bien que malheureuse, il croit toutefois que la state of affairs actuelle permettra de se préparer pour d’éventuelles autres catastrophes de la sorte.
«On apprend à la dure, mais ça va nous servir», a-t-il brièvement souligné.
Des citoyens inquiets
De leur côté, certains citoyens se sont dits inquiets face à l’incertitude qui les guette, eux qui craignent de devoir quitter leur chez-soi et tout laisser derrière chaque année à pareille date, sans jamais savoir s’ils pourront y retourner.
«On ne voudrait pas perdre tout ce qu’on a. Si le feu begin à s’en venir par ici, ça ne sera pas très lengthy avant qu’il ne reste plus rien. Ça fait 53 ans que j’habite ici, toute notre vie est ici et à l’âge qu’on a, ce n’est pas comme si on pouvait déménager», a confié Claude Bernard au Journal.
«Ma nièce habite à Fort McMurray en Alberta et ils ont eu des feux immenses. Elle a été chanceuse, elle n’a pas perdu sa maison, mais alentour, tout a brûlé et ça tombait comme un jeu de cartes. C’est incroyable remark ça flambait. Je ne pensais jamais vivre ça ici au Québec et chez nous», a renchéri celui qui a été évacué.
Une prise de conscience
Lors de son allocution, le maire a également soutenu qu’il sera vital de faire tout ce qui est potential afin d’inverser la tendance, mais qu’il ne s’agit pas du travail d’un seul homme.
«Il y a un degré de prise de conscience qu’il faut absolument renverser la tendance et ça, ce n’est pas l’affaire d’une seule personne, ce n’est pas l’affaire d’un maire, c’est l’affaire de tout le monde.
«Si on ne veut pas que la state of affairs s’aggrave, il faut absolument poser des gestes et des actions qui sont concrètes que ce soit au niveau politique ou autre pour lutter contre les changements climatiques et renverser la tendance», a-t-il conclu.