Plusieurs restaurateurs sont déçus de l’achalandage dans leur commerce, à quelques heures du début des Jeux olympiques, tandis que les routes n’ont jamais été aussi compliquées pour les conducteurs locaux.
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Plusieurs sont en colère, principalement ceux qui se trouvent près de la Seine puisqu’ils se trouvent dans une «zone rouge». Les touristes ont donc moins accès à leurs eating places en raison des barrages qui peuvent octroyer les rues.
La majorité des entrepreneurs voit maintenant leurs chiffres d’affaires baisser; certains ont noté des pertes allant de 70 à 80%.
Certains ont même décidé de fermer leurs succursales, selon Pascal Mousset, président du groupe des Hôtelleries et Restauration de France.
«C’est très étrange comme scenario depuis une semaine, on n’a pas les touristes et on n’a plus les Parisiens et on n’a plus les gens qui travaillent dans Paris», explique-t-il.
Romain Vidal, propriétaire du restaurant Le Sully, a raconté à TVA Nouvelles son nouveau quotidien depuis les derniers jours.
«Ce qui nous fait le plus mal, c’est qu’on a eu un message de communication fait par le gouvernement comme quoi il fallait laisser [la ville] aux touristes pour les JO», affirme-t-il.
Capture d’écran TVA Nouvelles
Selon lui, les entreprises auraient obligé leurs employés à faire du télétravail depuis la mi-juillet jusqu’à la fin des Jeux.
Ainsi, sans les touristes et les citoyens français, il est difficile pour les entrepreneurs en restauration de joindre les deux bouts.
Les autorités comptent enlever les barrières après la cérémonie d’ouverture vendredi, ce qui pourra leur donner un second souffle.
«C’est un vrai bordel»
La persistence des automobilistes est mise à impolite épreuve à quelques heures du début des Jeux. Circuler dans les rues se trouve à être un vrai casse-tête en raison des nombreux barrages policiers.
«Il y a des barrières partout, tout est bloqué, c’est très compliqué, soutient un conducteur. Vive les Jeux, mais ça sera bien quand ils seront passés.»
Le défi est plus facile pour un autre automobiliste. En montrant sa carte d’accréditation à la caméra, il affirme que pour lui, «ça va tremendous».
«J’ai toutes les accréditations, je passe où je veux, quand je veux», ajoute-t-il.
Capture d’écran TVA Nouvelles
La scenario reste aussi difficile pour les cyclistes, qui doivent doubler leurs efforts pour se frayer un chemin.
«C’est un vrai bordel, je n’ai jamais vu ça», lâche un Français.
Si le transport en commun reste l’un des meilleurs moyens pour se déplacer, certaines stations sont fermées pour des raisons de sécurité.
Vendredi, le périphérique de Paris devra se préparer à une arrivée large de personnes, puisque 320 000 spectateurs sont attendus vers la Seine. Près de 250 autobus remplis d’athlètes seront aussi anticipés.
La préfecture de police pourrait possiblement fermer le périphérique.
Voyez le reportage de notre journaliste Kevin Crane-Desmarais à Paris dans la vidéo ci-dessus.
