Des résidents et des campeurs qui se trouvaient dans le coin de Frelighsburg, en Estrie, se sont retrouvés bloqués après un necessary orage qui a éclaté en l’espace de quelques minutes, dimanche, faisant tomber plusieurs arbres sur l’une des routes principales.
«On n’a jamais vu autant de pluie tomber, il ventait, on ne voyait plus rien», a témoigné une femme qui se trouvait dans une résidence du secteur quand l’orage s’est abattu de plein fouet pendant une quinzaine de minutes, en fin de matinée.
La tempête a touché cette municipalité du comté de Brome-Missisquoi presque sans prévenir, laissant dans son sillage de nombreux gros arbres qui se sont retrouvés au sol, notamment sur le chemin du Moulin à Scie, qui permet d’accéder au Camping des Chutes Hunter.
«En ce second, les gens sont un peu pris parce qu’il y a des arbres qui sont tombés sur la route», a expliqué la témoin par téléphone.
«Il y a les pompiers qui travaillent avec les gens de la ferme pour essayer de libérer la route», a-t-elle souligné.
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Une tornade en trigger?
Rencontrée juste après l’orage, sa voisine lui a dit avoir vu une tornade de ses propres yeux, une affirmation encore difficile à confirmer du côté d’Environnement Canada, selon le météorologue Gerardo Velonza.
Si l’agence fédérale a bien eu connaissance d’arbres tombés dans un tenting, il est encore trop tôt pour indiquer si les dommages ont été causés par une tornade, a avancé le météorologue.
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Plusieurs jours seront nécessaires pour que les specialists d’Environnement Canada puissent évaluer les dégâts sur le terrain.
Un pont en moins qui bloque tout
Depuis deux ans, un pont en bois qui passe au-dessus de la rivière aux Brochets et qui permet de rejoindre la route 237, offrant un autre chemin aux campeurs et résidents, a été fermé par le ministère des Transports du Québec pour des raisons de sécurité.
Avec cette voie en moins, les personnes du secteur n’ont pas été en mesure de quitter les lieux après la tempête, la route permettant de retourner vers le village étant bloquée.
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«Les pompiers nous ont demandé de faire demi-tour pour la prochaine heure puisqu’ils essayent de libérer la route», a mentionné la témoin qui essayait elle aussi de quitter l’endroit.
«On est vraiment mal pris», a soutenu sa mère au bout du fil, qui aimerait que les travaux pour rouvrir le pont avancent plus vite.