Une soirée festive et remplie d’émotion est à prévoir dimanche soir sur les plaines d’Abraham à l’event du traditionnel spectacle de la Fête nationale. Les artistes qui fouleront la scène étaient d’ailleurs fébriles, en pleine répétition, à moins de 24h de l’événement.
«C’est le plus beau rassemblement parce que les gens ne viennent pas seulement pour participer au spectacle, mais pour se fêter entre eux. Cette solidarité et cet engouement d’avoir tout le Québec qui fête ensemble, il y a une magie là-dedans qu’on ne retrouve nulle half ailleurs», a confié l’hôtesse du spectacle de la Fête nationale, Mara Tremblay.
L’émotion devrait également être au rendez-vous puisqu’aux côtés des Mara Tremblay, Patrice Michaud, Mitsou et Paul Daraîche, les vedettes du grand spectacle sur les plaines d’Abraham, on pourra voir Marie-Annick Lépine, la veuve de Karl Tremblay, qui sera là pour chanter un titre des Cowboys Fringants.
«Ce sera autant éclaté que touchant. Je ne crains pas d’aller dans la vulnérabilité, mais je ne crains pas de fêter et d’avoir du plaisir non plus. Mais assurément que la complicité et l’amitié seront les grandes lignes directrices», a renchéri la multi-instrumentiste précisant qu’il s’agira de tout un second de communion.
Un privilège
De son côté, le porte-parole de cette 190e édition, Benoît McGinnis a avoué être extrêmement excité, mais également privilégié de pouvoir partager ce second avec les Québécois.
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
«Jamais je n’aurais pensé qu’on me demanderait de faire le discours. Juste d’être sur scène pour chanter avec les chanteurs pour un spectacle d’une telle ampleur, c’est un rêve de petit gars», explique-t-il.
Sans toutefois vouloir aller trop loin, il a confié au Journal que Jean-Pierre Ferland aura une place bien spéciale lors de son discours qui a été écrit avec la chanson «Avant de m’assagir» comme level de départ.
«C’est une chanson qui parle de vivre tout ce qu’on a à vivre avant de mourir. Cette chanson-là me suis depuis le Cégep et c’est le message que j’ai envie de passer. Profitez de la vie et amusez-vous», a-t-il précisé.
Patrice Michaud
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
Une communion
De son côté, Patrice Michaud a tenu à souligner qu’il y a quelque selected de très symbolique de vivre la Saint-Jean-Baptiste sur la scène des plaines. Ajoutant qu’il croit pleinement en cette fête où un vital second de communion est doable, propos qu’a d’ailleurs soutenu le président du Mouvement nationwide des Québécoises et Québécois qui coordonne l’événement.
«Ce sera l’event de découvrir et redécouvrir des artistes, mais également de se découvrir. C’est souvent à ce moment-là que les gens commencent à se sentir vraiment québécois et qu’ils font réellement partie d’une société, d’une nation parce qu’ils la voient et la touchent», soulève Frédéric Lapointe.
Aiza durant les répétitions du spectacle de la Fête nationale sur les plaines d’Abraham.
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
«La Fête nationale est l’un des rares moments où comme nation, on se retrouve physiquement ensemble à communier dans la même tradition ce qui est hyper vital pour continuer à bâtir notre identité et notre fierté», a-t-il conclu.